Au RWDM, après le titre décroché en Challenger Pro League, on voulait continuer sur cette lancée cette saison pour s'assurer d'une place en Jupiler Pro League sur le long terme.
Si les choses avaient bien commencé, il y a ensuite eu un changement important. Thierry Dailly, qui ne possède plus qu'une petite part des actions du club, explique la façon dont les choses se sont passées.
"J'aurais du mal à l'expliquer"
"On avait très bien commencé. On était sur la continuité de la saison précédente qui avait été exceptionnelle avec le titre en D1B et l’excellent travail de Vincent Euvrard à la tête de l’équipe. Mais après dix premiers bons matches, cela a été plus compliqué. Il y a eu une bascule claire lors de la défaite à Westerlo en championnat et à Ostende en Coupe", dit-il à la RTBF.
"Cela a enclenché une spirale négative au point de terminer la saison régulière lanterne rouge. Mais j’aurais du mal à l’expliquer puisque je ne suis plus du tout dans l’opérationnel", ajoute Dailly.
Et d'évoquer le fait que le club aura au total utilisé quatre coachs différents : "Je ne connais pas en détails le travail effectué par Claudio Caçapa et Brunos Irles puisque je n’étais plus au club. Mais il est évident qu’un club a besoin de stabilité et de continuité. Peut-être que tous ces changements n’ont en effet pas aidé", dit-il.
Avant de conclure en évoquant un autre élément à prendre en considération: "Il faut dire aussi que le club a déploré beaucoup de blessés. La perte de Kylian Hazard, si important lors de notre montée, est non négligeable. Et puis, certains joueurs cadres sont partis également. Naturellement, en D1, on n’a pas le temps de repartir de zéro."