Louvain s'est incliné 1-2 face à Malines mais reste dans le top 4. Thomas Henry, auteur d'un nouveau but, occupe la deuxième place du classement des buteurs avec 13 réalisations. Seul Paul Onuachu a fait mieux (14). Il a également délivré trois assists.
Le Français nous a accordé une longue interview au cours de laquelle il revient sur des épisodes importants de sa carrière et de sa complicité avec son compatriote Xavier Mercier.
En Belgique, vous vous êtes révélé à Tubize, un club qui était dirigé par des Coréens mystérieux. Vous n'avez rien remarqué de bizarre?
Le président coréen, je ne l’ai vu qu’une seule fois, c’était à l’occasion de la photo de l’équipe. On n'a parlé que 10 minutes. De novembre à décembre, nous n’étions plus payés, ce qui avait poussé mon transfert à Louvain. Mais à part ça, je me sentais bien à Tubize.
De 2015 à 2018, vous n'avez pratiquement pas joué et pas marqué un seul but. Comment avez-vous fait pour ne pas perdre confiance?
C’est une période où j’ai joué partout sauf en pointe. J’ai principalement évolué en 8 et sur la fin, je jouais back gauche. Ce qui explique mes statistiques.
À Nantes, vous avez joué avec Guillaume Gillet. Quel souvenir gardez-vous de lui?
Quand Gillet était au FC Nantes, je transitais entre la réserve et l'équipe première. Je ne l’ai croisé que quelques fois. On ne peut pas dire que j’ai eu l’occasion de tisser des liens avec lui. Mais d’un point de vue sportif, Guillaume Gillet a énormément apporté au FC Nantes.
Vous y avez aussi côtoyé le regretté, Emiliano Sala. Avez-vous été très affecté par sa mort?
Ce n'est jamais rigolo de lire ce genre d’information, c’était l’époque où je jouais à Tubize et ça m'a vraiment fait peur. Ma première en Ligue 1, c’était à ses côtés lors d’un match contre Toulouse, Sala avait marqué ce soir-là. C’était un battant, et un bon exemple tant sur le terrain qu’en dehors.
Vous êtes déjà à 13 buts en seulement 18 rencontres. Combien pensez-vous pouvoir en mettre cette saison?
Au début de la saison, je m'étais fixé un objectif de 10 buts. Maintenant, c’est que du bonus. Il n’y a pas de limites, le principal c’est surtout de ramener le plus de points possibles à l’équipe.
Si vous deviez choisir un club belge où vous pourriez passer une nouvelle étape dans ta carrière, quel serait-il?
Je veux juste aller le plus haut possible. Jouer l’Europe est quelque chose qui m’attire beaucoup.
Quel grand championnat vous fait rêver?
La Premier League est un championnat qui me plaît énormément, c’est aussi la ligue où il y a le plus d'équipes homogènes. Thierry Henry était mon idole et c’est en Angleterre qu’il a vraiment explosé, ce qui fait que j’aime vraiment ce championnat.
Si vous deviez définir le travail de Xavier Mercier en quelques mots?
C’est un grand passeur, il est généreux et tellement passionné par ce qu’il fait. C’est vraiment une personne que j’apprécie énormément.