On a rigolé quand une statistique a précisé que, si les matches se terminaient à la 80e minute, Anderlecht serait leader. Du pipeau! On pourrait faire la même chose après un quart d'heure à la mi-temps ou après une heure. Par contre, c'est clair: les Mauves ne sont pas capables de gérer une avance.
"Il est évident que ça se passe dans les têtes mais cela dépasse le souci de la gestion des fins de matches", a expliqué Jef Brouwers, le psychologue du sport, à La Meuse. "Il ne s’agit pas d’un problème de compétences. Ni au niveau du coach, ni au niveau des joueurs. À 2-0, Anderlecht, avait tout en main dimanche mais le moindre contretemps suffit à ce que l’équipe s’écroule. À 2-1, Anderlecht n’existait plus et Marc Brys a eu l’intelligence de jouer plus haut pour enfoncer le clou."
"Au plus ils vont perdre des points de la sorte, au plus ils vont y penser et au plus ils iront dans le mur. Ce sera inconscient mais terriblement destructeur. Comme à l’époque où les Mauves loupaient systématiquement leurs penalties ou comme le pilote de moto qui, dans un virage dangereux, prend la trajectoire qu’il voulait à tout prix éviter."
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