De Virton à l'Union il n'y a qu'un pas, et pas seulement pour les joueurs

Le malheur des uns fait le bonheur des autres ! Alors qu'apparemment il n'y a pas grand monde pour pleurer la disparition annoncée de l'Excelsior Virton, une des meilleures équipes la saison dernière, sinon la meilleure, de D1B, où elle va être remplacée par une bande de gamins parachutés dans l'antichambre de l'élite, les joueurs et le staff doivent se recaser...

Il avait toutefois démissionné il y a quelques semaines, alors qu’il lui restait un an de contrat.

Et se félicite de son choix.

"Quand un club comme l'Union vient aux renseignements, on ne peut pas rater l’opportunité", dit-il dans l'Avenir.  "Avec tout ce qui se passait à Virton en fin de saison, j’avoue que je me tracassais. Même si Anthony (NDLR: Moris) me réconfortait en m’assurant qu’une offre finirait par tomber, avec 24 clubs pros en Belgique, les places sont quand même limitées. C’est son agent qui a glissé mon nom aux dirigeants unionistes. Puis j’ai eu deux entretiens très positifs avec le coach et le directeur sportif. Je suis comme un poisson dans l’eau ici, entouré de gens très compétents en plus d’être sympathiques..."

Et à propos de Virton ?

"Est-il encore nécessaire d’en rajouter sur ces pseudo-dirigeants qui ont géré les derniers mois de façon désastreuse et laissent un groupe quasiment à l’abandon?", s'interroge  Deraedt. "Je pense que tous les amateurs de foot en Gaume et en province de Luxembourg savent qui sont les responsables. Je préfère garder en tête les bons souvenirs plutôt que cette fin en eau de boudin..."