Dette: le Standard optimiste mais...

Le bilan comptable du Standard, publié à la Banque Nationale de Belgique, a affolé les supporters. On y fait certes état d'un bénéfice de 200.000 euros pour le dernier exercice mais aussi d'une dette de 51,7 millions.

La Dernière Heure a analysé ces chiffres et en conclut que cette dette ne serait grave que si on n'agissait pas. Mais le Standard agit, selon le quotidien bruxellois.

L'augmentation de la dette commerciale s'expliquerait par l'achat de nouveaux joueurs (désormais repris à l'actif) ainsi que par le montant versé pour libérer plusieurs joueurs de leur contrat afin que leur salaire ne pèse plus sur le prochain budget. Il est aussi fait état du fait que, la saison prochaine, le Standard sera débarrassé des contrats de Mehdi Carcela et Duje Cop (1,3 million chacun par an chacun) et qu'il reverra sa politique salariale à la baisse, les joueurs étant plutôt payés par objectifs.

Le club de Sclessin, qui a déjà vendu Vojvoda pour 3,9 millions, espère aussi valoriser plusieurs joueurs comme Bastien, Amallah ou Vanheusden.

Toutes ces prévisions sont évidemment très optimistes mais elles ne tiennent pas compte d'une perte de chiffre d'affaires du au covid (matches à huis clos) ou d'éventuelles diminution de la valeur des joueurs cités: Amallah n'est plus que l'ombre de lui-même, Vanheusden est gravement blessé et Bastien doit encore retrouver son meilleur niveau.

Or, le Standard doit faire face à un gros problème de liquidités. Son ratio actif à court terme/dettes à court terme est de 0,66 alors qu'il devrait, idéalement, être supérieur à 1. Et dans le contexte actuel, il sera difficile de trouver prêteur. Après le retrait de François Fornieri, le club a donc cinq mois pour trouver un repreneur.