Après chaque tirage au sort, c'est le même refrain: les pays se demandent s'ils sont tombés dans un groupe facile ou s'ils ont hérité du groupe de la mort.
Vendredi, quand Rio Ferdinand a rangé les boules, on a affirmé que la Belgique avait hérité du groupe le plus facile et qu'il n'y avait pas de véritable groupe de la mort. Mais qu'en est-il réellement?
Pour le savoir, nous avons additionné les places de chaque pays au classement FIFA. Le groupe qui obtient le chiffre le plus bas est donc le plus compact et peut être qualifié de groupe de la mort. Celui qui obtient le chiffre le plus haut est, en principe, le plus dilué et donc le plus facile.
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La Nouvelle-Zélande fausse toutAlors, c'est vrai, la Belgique a eu un tirage très clément. Grâce, surtout, à la 84 place mondiale de la Nouvelle-Zélande. L'Espagne, avec le Cap Vert, l'Arabie Saoudite et l'Uruguay, s'en sort bien aussi.
Mais l'équipe qui, sur le papier, n'a vraiment pas à se plaindre, c'est l'Allemagne: Curaçao, la Côte d'Ivoire et l'Equateur ne doivent pas lui faire peur. En revanche, le groupe de la mort est celui des Pays-Bas avec le Japon, la Tunisie et, éventuellement l'Ukraine.
Une autre lecture consiste à prendre en compte le classement FIFA du 3e classé de chaque groupe, puisque les deux premières places sont qualificatives à coup sûr.
Quatre groupes plus faciles que celui des Belges
Dans ce cas, le groupe de la mort est celui du Mexique, avec le Danemark (ou la Macédoine ou la Tchéquie ou l'Irlande), la Corée du Sud et l'Afrique du Sud.
Le groupe le plus facile est celui de l'Espagne. Les groupes de l'Argentine, du Portugal et du Brésil sont également plus faciles que celui de la Belgique.