L'ex-Diable Rouge est sans doute le chômeur le mieux payé du monde

Lundi prochain le 19 mai, cela fera un an jour pour jour que le nom de l'ancien Diable Rouge Divock Origi (61 sélections, 32 caps, 3 buts) n’a plus été inscrit sur la feuille de match d’une rencontre de football.

C'était à Burnley (1-2) lors de la dernière journée de la Premier League, 2023-2024.

Il était alors resté tout le match sur le banc de Nottingham Forest pour la quatrième fois consécutive.

Il faut remonter jusqu'au 21 avril 2024 pour le retrouver dix minutes sur le terrain à Everton (2-0), où il avait remplacé Callum Hudson-Odoi à la 80e minute.

C'était sa 22e et dernière apparition sous le maillot du club de Matz Sels. IL a marqué un but contre Bristol City (6-4 a.p.) en FA Cup, et délivré un assist à Aston Villa (4-2) en PL.

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"La Serie C? Non, merci !"

Origi était ensuite retourné au Milan AC, où le coach de l’époque Paulo Fonseca et le conseiller sportif Zlatan Ibrahimovic allaient superbement l'ignorer.

L'ancien joueur de Genk, Lille (89 matches, 16 buts, 5 assists), Liverpool (175 matches, 41 buts, 17 assists) et Wolfsburg (36 matches, 7 buts et 3 assists), dont le contrat lui garantit un salaire de quatre millions d’euros par saison jusqu’en juin 2026, allait ainsi pratiquement devenir le chômeur le mieux payé du monde et gagner autant que de nombreux titulaires.

L'AC Milan (battu 1-0 par Bologne, mercredi en finale de la Coppa Italia), n'a en effet pas réussi à le vendre, et l'a dès lors être reversé dans le noyau de l’équipe Espoirs, le Milan Futuro, qui évolue en Serie C (D3), en juillet 2024

Mais c'est de la pure théorie, car Origi a refusé de se présenter aux entraînements de l’équipe B.

"La Serie C? Non, merci !", en quelque sorte.

Le Milan AC lui a alors interdit l’accès à Milanello, le centre d’entraînement du club.

Personne ne l'a apparemment revu depuis la fin de l’été 2024, lorsqu'il a été aperçu s’entraînant seul au centre sportif de Porta Romana, à Florence.

Payé 11.000 euros par jour pour ne rien faire !

On peut cependant supposer qu'il se trouve toujours en Italie, où il doit en effet résider en au moins six mois par an pour bénéficier des avantages fiscaux, mentionnés dans le "décret croissance" en place en Serie A.

C’est aussi pour cette raison qu’il n’a pas quitté le club en 2024, et qu’il pourrait bien encore profiter de sa dernière année de contrat.

En attendant de (peut-être) reprendre sa carrière de footballeur lors de la saison 2026-2027, le joueur de 30 ans gagne près de 330.000 euros par mois, soit 11.000 euros par jour.

Sans rien faire…