Depuis le départ soudain de Domenico Tedesco de son poste de sélectionneur de la Belgique, c’est le silence radio autour de l’entraîneur italo-allemand. Aucun nouveau club, aucune interview, aucune apparition publique. Pourtant, il a récemment offert un rare aperçu de sa vision de ce chapitre passé.
Dans le podcast allemand SWR1 Leute, Tedesco est brièvement sorti de l’ombre. Depuis des semaines, son nom circule du côté de grands clubs comme la Juventus ou le Borussia Dortmund, mais pour l’instant, le téléphone reste muet. Concernant son départ des Diables Rouges, et surtout la manière dont cela a été géré, il est clair : il ne souhaite pas régler ses comptes dans les médias.
« Parfois, on a envie de dire : “Attendez une seconde, ce n’est pas comme ça que ça s’est passé” », confie Tedesco. Mais l’entraîneur a choisi de ne pas céder à cette impulsion. « Je n’ai rien fait de mal. Mais ça ne sert à rien de réagir sans cesse, cela ne mène à rien. »
Encore très proche de presque tout le monde
Ce qui frappe, en revanche, c’est son attachement à l’équipe. « Je reste encore très proche de presque tout le monde », affirme-t-il. Cela montre que son départ n’a pas été une rupture avec le groupe, mais plutôt une séparation d’ordre institutionnel.
« Je souhaite le meilleur à la Belgique », ajoute-t-il. « Ils ont un excellent staff et des gens formidables. » Et lui, de son côté ? Tedesco cherche du calme, de la distance, mais surtout un nouveau projet qui lui corresponde vraiment.