Au Standard, même si on a rapidement compris que les Europe playoffs n'apporteraient pas grand chose, l'aspect sportif est complètement passé au second plan.
Les problèmes rencontrés par 777 Partners se sont accumulés et les procédures judiciaires, aux Etats-Unis et en Belgique, ont plongé le club dans une situation encore plus instable qu'elle ne l'était déjà.
Déjà la fin ?
Si les salaires du mois d'avril ont finalement été payés, l'interdiction de transferts n'est pas levée et l'incertitude règne donc quant à l'avenir à court terme du club. Aux avoirs du club gelés par la justice est venu s'ajouter le départ de Pierre Locht, qui preste son préavis avant de plier bagages.
Autant dire qu'Ivan Leko est dans une position plus que délicate, lui qui a été appelé pour sauver le radeau liégeois mais qui n'a jamais vraiment eu les moyens de le faire. "Je suis fier et reconnaissant d'être l'entraîneur de ce club [...]. mais je ne veux plus faire partie de cette plaisanterie. Car c'est ce que nous sommes en ce moment : une plaisanterie. Du sommet à la base du club. J'ai honte de faire partie du pire Standard de l'histoire", a-t-il déclaré.
Tout semble donc indiquer que le technicien croate va lui aussi se diriger vers la sortie. On devrait y voir plus clair après la dernière rencontre de la saison, à Malines. Un match pour l'honneur, qui doit tenter de faire oublier un peu la cinglante défaite 1-4 contre Gand.