Union - Anderlecht en play-offs, c'est deux victoires à zéro !

On aurait aimé voir Anderlecht à la place de l'Union, jeudi à la Deutsche Bank Arena de Francfort.

Mais ce sera un peu le cas dimanche en début d'après-midi (13h30) au Jan Breydel Stadion, si les Blauw en zwart jouent aussi bien que lors de leurs deux récentes confrontations avec les Saint-Gillois, en championnat (1-1) et en Coupe de Belgique (2-1).

À l'aller, le 24 septembre dernier au Lotto Park, pour rappel, Anderlecht avait obtenu un nul assez flatteur (1-1). 

Mais son entraîneur Brian Riemer se montre très confiant. "On y va pour gagner", a-t-il en effet affirmé vendredi en conférence de presse. "C'est sûr qu'à certains moments il faudra défendre, mais l'objectif est d'être dans l'ensemble l'équipe dominante. Et surtout de ramener les trois points..."

Ce qui malgré l'absence d'Igor Thiago, suspendu, ne nous paraît pas d'avance acquis, loin s'en faut, mais permettrait de repousser le Club Bruges encore plus loin, voire de profiter d'un coup d'éclat du Standard à l'Union, plus tard (18h30) dans la journée. 

"L'Union n'est pas un grand club !"

La confiance de Riemer s'étend aussi aux play-offs. Le Danois a très froidement salué la performance des Unionistes en terre allemande ("oui, bravo, c'est un bon résultat") qui profite pourtant à tout le football belge, mais en ajoutant dans la foulée que l'Union n'est pas un grand club.

"Elle s'est toujours écroulée en play-offs, qui n'ont rien à voir avec la Conference League", a-t-il souligné, en laissant ainsi entendre qu'Anderlecht comptait bien en profiter pour la devancer sur la ligne d'arrivée.

Mais pourquoi ne l'a-t-il pas déjà fait, alors ? 

Les deux clubs se sont en effet déjà affrontés à deux reprises dans la phase finale en 2022, et à chaque fois, c'est l'Union qui a gagné (3-1 et 2-0) pour terminer deuxième, six points (46-40) devant Anderlecht,  troisième.

Riemer "dikke nek" ? 

Mais Riemer, que les supporters unionistes ne vont pas manquer de traiter de "dikke nek" ("gros cou"), même s'il n'est pas bruxellois, en a de plus rajouté une couche.

"Quand vous n’êtes pas un grand club, que vous êtes en tête, que vous devez gagner, que les attentes sont énormes, et que la pression est sur vos épaules, ce n’est pas évident. On verra s’ils vont ou non trembler sur leurs jambes....", a-t-il en effet conclu. 

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