Conference League - Enfin le "vrai" Zinckernagel à Istanbul ?

Après des débuts fracassants sous le maillot brugeois, et même si sa place en équipe première n'a jamais été remise en question, Ronny Deila attendait sûrement beaucoup plus de l'attaquant danois Philip Zinckernagel, en l'emmenant avec lui dans ses bagages au Jan Breydel Stadion.

Il n'a en effet marqué qu'un seul but, une semaine plus tard contre le RWDM (7-1) depuis son retentissant doublé à l'AS Eupen (0-5), le 13 août lors de la 3e journée.

Un seul de ses quatre assists en 1.399 minutes a par ailleurs amené un goal décisif marqué par Hans Vanaken, précisément à Bodö/Glimt (0-1), son ancienne équipe, en Conference League, où on espère à nouveau le voir enfin briller ce jeudi soir (18h45) au Besiktas Istanbul lors de la 5e journée du Groupe D.

D'autant qu'une victoire permettrait aux Brugeois d'être hors de portée des Norvégiens avant la dernière journée du 14 décembre, et d'être ainsi plus sereins.

En attendant cela fait longtemps que les supporters, qui l'avaiant acclamé au Kehrweg, ne scandent plus le nom de Zinckernagel.

Deila lui a pourtant toujours fait confiance. On dit même que c'est son nom qu'il inscrit en premier sur la feuille de match.

Mais les supporters, les observateurs et les membres du club sont de plus en plus étonnés de voir le Danois figurer ainsi chaque semaine dans le onze de départ.

Et ce, alors qu'il n'a plus jamais atteint son niveau des premiers matches. Ces dernières semaines, il perd même souvent le ballon, et ne fait pratiquement plus de bonnes passes.

Visiblement hors de forme, il est loin du meilleur niveau qu'il a montré dans sa carrière, notamment à Bodö/Glimt et au Standard.

À sa décharge, l'enchaînement rapide des matches alors qu'il a manqué une bonne partie de la préparation. Et ce, au sein d'une équipe qui ne tourne pas comme elle devrait. Deila sait mieux que quiconque ce que Zinckernagel a comme potentiel.

Seulement les choses ne semblent pas s'emboîter aussi bien à Bruges qu'au Standard.

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Meilleur en l'absence de Vanaken ?

La présence de Hans Vanaken y est peut-être pour beaucoup, selon Het Laatste Nieuws.

Au Standard, Zinckernagel était le patron absolu. Celui qui contrôlait le jeu et déterminait tout, celui par qui passait la plupart des ballons.

Au Club, ce rôle revient à quelqu'un d'autre, à une meilleure version de Zinckernagel.

En l'absence de Hans Vanaken, suspendu à Istanbul, il est donc grand temps que Philip Zinckernagel prenne le relais et détrompe ses détracteurs, qui sont de plus en plus nombreux.

Peut-être ce jeudi soir en tant que numéro 10 pour remplacer Vanaken, bien que Deila dispose également d'une alternative avec Hugo Vetlesen.

Quoi qu'il en soit, Zinckernagel doit marquer le coup. Jouer un match qui justifie son statut de titulaire.

Peut-être à un poste qui lui convient mieux que celui d'ailier gauche ou droit.

C'est maintenant ou jamais...