Penalty pour Genk, rouge pour Debast? Oui, pour le VAR, non pour l'arbitre

Lothar D'Hondt n'a pas suivi l'avis de son assistance-vidéo (VAR) samedi au Bosuil. Jan Boterberg non plus, le lendemain au Jan Breydel.

Frank De Bleeckere a commenté ces deux décisions au nom du département des arbitres, lundi dans sa rubrique hebdomadaire "Under Review" (https://tinyurl.com/ytepauzz).

Genk a réclamé un penalty à l'Antwerp où Soumaïla Coulibaly aurait fauché Bryan Heynen dans les seize mètres.

C'était également l'avis d'Erik Lambrechts à Tubize, qui invita alors son collègue à s'en rendre compte par lui-même.

Mais après avoir visionné les images, D'Hondt s'en est tenu à son opinion initiale. Un mauvais choix, reconnaît De Bleeckere. "Nous pensons qu'il s'agissait d'un penalty. Heynen a été attaqué par derrière et entraîné dans sa chute. C'était donc une intervention correcte du VAR..."

"Pas un problème !"

Cela étant dit, le fait que l'arbitre ne suive pas l'avis de son assistant vidéo n'est en principe pas un problème.

"Il a toujours le dernier mot. C'est le cas partout. Les gens ont souvent l'impression que le VAR est automatiquement suivi. Ce n'est pas le cas", infirme De Bleeckere.

Rouge pour Debast

Cela s'est d'ailleurs vérifié le lendemain, lorsque Boterberg n'a pas davantage suivi la suggestion de Lawrence Visser d'exclure Zeno Debast, qui n'a reçu qu'un jaune après une intervention malheureuse sur Kevin Denkey.

Le responsable du développement de l'arbitrage au sein du département arbitrage (PRD) n'en pense pas moins.

"Nous estimons qu'un carton rouge s'imposait. L'intégrité du joueur a été mise en péril. C'est un tacle dangereux avec les crampons sur le mollet, sans possibilité de s'emparer du ballon. L'intensité n'était heureusement pas très élevée, mais c'était rouge quand même", a déclaré De Bleeckere.

Janssen & Dreyer ?

Enfin lors des deux matches, la controverse a également porté sur un éventuel carton rouge pour Vincent Janssen, ainsi que sur le but douteux d'Anders Dreyer, qui semblait hors-jeu sur les images.

Ces deux situations n'ont malheureusement pas été évoqués dans la chronique.