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L'avantage fiscal accordé aux footballeurs professionnels en Belgique ne plaît pas à tout le monde, au point qu'il serait en passe d'être abrogé, sinon sérieusement revu à la baisse. C'est même l'une des grosses craintes actuelles de la Pro League qui serait prête à faire des concessions à la Vivaldi, histoire de limiter les dégâts, afin d'éviter un exode massif des meilleurs joueurs...
Les règles fiscales applicables au sport de haut niveau sont d'ailleurs sur la table du gouvernement, alors que les négociations budgétaires annuelles sont en cours.
Mais qu'en est-il de cet avantage fiscal ? Doit-il être qualifié de normal, ou au contraire d'anormal ?
Eh bien le Parlement européen a justement demandé aux chercheurs des universités d'Anvers et de Hasselt de comparer les systèmes fiscaux de sept pays européens (la Belgique, les Pays-Bas, la France, l'Allemagne, le Portugal, l'Italie et l'Espagne).
Leurs conclusions révélées ce vendredi par l'agence belga répondent partiellement à la question (https://cutt.ly/qE0VOSt).
En une seule phrase: le régime fiscal des footballeurs professionnels en Belgique constitue un bon équilibre entre traitement spécifique et impact social positif.
Bref, "la Belgique se situe en milieu de peloton", constatent les chercheurs. "Le régime belge est particulier, car il mise sur son propre travail avec la jeunesse, et non à attirer les talents étrangers", explique le professeur Niels Appermont (UHasselt).
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