Philippe Montanier va vivre son premier Clasico mais le coach du Standard sait ce qui l'attend. En tant que joueur et coach, il a disputé pas mal de derbies chauds comme Saint-Étienne-Lyon, Rennes-Nantes ou Athletic Bilbao-Real Sociedad.
" Je suis âgé, j’ai suivi les péripéties des clubs belges dans les années 80, avec notamment la victoire en Coupe d’Europe de Malines. Je sais l’importance qu’a cette rencontre pour les joueurs, les supporters, pour tout le Standard", a rappelé Montanier dans La Meuse. "On dit souvent qu’un derby ne se joue pas, il se gagne. C’est plus que jamais vrai. S’il y a un choix à faire entre le beau jeu et les points, il sera vite fait."
"S’il y a des rencontres où il ne faut pas insister sur la motivation, sur l’engagement que doivent afficher les joueurs, c’est bien celle-là. À la limite, il faut presque que je les freine un peu, histoire que l’on ne finisse pas avec un homme en moins… Anderlecht, c’est une équipe joueuse, technique, avec de belles individualités. Il leur manque de la régularité, comme nous. Dimanche, la fraîcheur sera de leur côté. Mais si le paramètre physique est important dans un match, il n’est heureusement pas le seul."
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