En Belgique, il risque d'y avoir de nombreuses discussions au sujet d'une éventuelle solidarité entre les clubs, chacun voulant défendre son bout de gras. Nos voisins du Nord eux n'ont pas vraiment tergiversé et une décision a déjà été prise concernant les mesures de protection du football pendant et après la crise. Un accord qui a déjà été qualifié d'"historique".
Concrètement, un ensemble de recommandations collectives et d'accords contraignants a été élaboré, lequel devrait servir pour le reste de la saison et pour la première partie de la saison à venir. Ce sont les clubs et les joueurs eux-mêmes qui seront les premiers touchés. "Le football professionnel prend d'abord la responsabilité de se soigner lui-même", telle est la devise. Les primes collectives seront supprimées, et les salaires généreux seront également abandonnés.
Les plus hauts revenus renonceraient même à 20 % de leur salaire jusqu'au 1er janvier, le minimum étant de 2,5 %. L'espoir est que cela permette d'économiser environ 35 millions sur une base annuelle. "Nous sommes fiers qu'en ces temps bizarres, difficiles et turbulents pour tout le monde, nous ayons pu conclure des accords collectifs avec les syndicats sur les mesures d'urgence pour le football professionnel", déclare le directeur du FBO, Serge Rossmeisl. Nous sommes curieux de voir si cet exemple sera rapidement imité dans notre pays.
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