Dans le monde du football belge, certains joueurs ont laissé entrevoir de grandes choses avant parfois de connaitre un parcours plus compliqué.
C'est notamment le cas de Zakaria Bakkali, qui avait fait des débuts fracassants avant d'enchainer les galères. "Et encore, ce n’est rien à côté de ce qu’a vécu Charly Musonda Jr, qui était mon équipier dans la génération de 96", explique le joueur à Sudinfo.
"Le feeling n'y était pas"
"Il y avait Matthias Bossaerts, Andreas Pereira, David Henen, Andy Kawaya, Lucas Walbrecq, Siebe Schrijvers, Alexis Scholl. Chacun a fait son chemin comme il a pu. Ce qui a le plus joué dans ma carrière, ce ne sont pas mes choix mais les blessures. Et pas des petites", ajoute-t-il.
"On a beaucoup parlé de mon hygiène de vie. À droite comme à gauche, j’ai un problème avec le cartilage de la hanche. C’est comme ça, je suis né avec. Ensuite, j’ai eu les ligaments internes du genou gauche, puis ma cheville droite avant une pubalgie. En tout, 6 opérations avant mes 25 ans", explique Bakkali.
Une situation compliquée qui s'est poursuivie à Anderlecht : "J’avais été prêté à la Corogne parce que je ne convenais pas à la tactique du nouveau coach Marcelino. je ne pouvais pas me douter que j’allais connaître trois coaches au Depor – dont Clarence Seedorf – et une descente en D2 en fin de saison."
"Le club a changé de projet, j’ai aussi connu 4 coaches en 3 ans, Vanhaezebrouck, Rutten, Belhocine puis j’ai eu un problème au genou gauche qui a duré presque un an et demi parce qu’au début je ne me suis pas fait opérer. On a fait les infiltrations et quand ça ne marche plus, tu te fais opérer. Et pour revenir à 100 %, tu dois attendre neuf mois", déclare-t-il quant à son passage au Sporting.
"Je suis revenu avec Vincent Kompany, j’ai joué deux matches dont le second au Club… Regardez la composition du flanc gauche et vous comprendrez mes difficultés. Cela a été mon dernier match avec Kompany. Avec Vincent, on a beaucoup discuté mais le feeling n’y était pas, peut-être parce que je n’étais pas catalogué Neerpede. C’est comme ça, On est tous les deux des êtres humains", conclut-il.