L'ex-milieu de terrain du Standard écarté jusqu’à la fin de la saison

La vie de château, c'est fini au FC Versailles, battu 0-3 à domicile par le Red Sar lundi, et dont le rêve de montée en Ligue 2 s'est dès lors envolé. Ce qui n'arrangera rien pour le club qui vit visiblement au-dessus de ses moyens, et recherche d'ailleurs de nouveaux investisseurs, alors qu'il est déjà aux mains de deux groupes.

En attendant les trois derniers matches de la saison vont être disputés pour du beurre, sans l'ancien milieu de terrain du Standard Matthieu Dossevi (65 matches, 7 buts et 22 assists entre 2015 et 2018), vainqueur de la Coupe de Belgique contre le Club Bruges (2-1), en 2016.

Motif officiel: avoir liké sur les réseaux sociaux des publications défavorables à son entraîneur, Cris, l’ex-défenseur brésilien de l’Olympique Lyonnais.

Le véritable motif, minable, quoique courant: il s'agit d'éviter que l'international togolais (25 sélections, 5 buts) passé par l'Olympiacos (le doublé coupe-championnat en 2015, champion en 2016), Metz (champion de France de Ligue 2 en 2019, Toulouse et Denizlispor, n'atteigne le chiffre de quinze sélections sur la saison, auquel cas il bénéficierait automatiquement d’une année de contrat supplémentaire.

Versailles, demi-finaliste inattendu de la Coupe de France (0-2 contre Nice) et promu en National, la D3 française, en 2021-2022, se voyait poursuivre sur la lancée et figurer en Ligue 2 dès la saison prochaine.

25.000 EUROS BRUT PAR MOIS
C'est raté ! Mais que d'argent jeté par les fenêtres.

Pour payer l'ex-international néerlandais Jeremain Lens (35 ans, 34 sélections, 8 buts) par exemple. Il touche en effet 25.000 euros brut mensuels de salaire, son loyer est pris en charge, et il empoche une prime de 2.000 euros dès qu’il participe à une rencontre, ne serait-ce qu’une minute. Cela fait beaucoup, même s'il n'en a disputé que 723, pour un rendement insuffisant de six buts et deux passes décisives.

Ou encore, à un niveau moindre, les faveurs accordées au milieu de terrain uruguayen Agustin Amado (22 ans), arrivé en janvier, dont le club assume son loyer et les billets d’avion pour lui et sa fiancée, mais qui n'a jusqu'à présent joué que 200 minutes.

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