La véritable descente aux enfers d'Antoine Colassin

Depuis le 30 août dernier, Antoine Colassin évolue à Heerenveen où il est prêté, par Anderlecht, jusqu'en juin prochain. Les dirigeants du club néerlandais ont, cependant, une option d'achat à leur disposition. Pour que son séjour en Eredivisie soit prolongé, l'avant-centre de 22 ans devra, cependant, montrer un tout autre visage, dans la toute dernière ligne droite avant la fin de la saison, sans quoi ce sera retour à la maison.

Le natif de Charleroi a joué dix-sept rencontres depuis son arrivée, à l'Abe Lenstra Stadium. En Eredivisie, il ne compte, toutefois, que vingt-cinq pourcents de temps de jeu. Beaucoup trop insuffisant pour celui qui avait pourtant quitté Anderlecht, dans le but d'engranger un maximum de temps de jeu mais aussi et surtout afin de tenter de relancer sa carrière, après un passage complètement raté, du côté de Zulte Waregem (2021). Au Stade Arc-en-ciel, l'Anderlechtois avait joué onze matchs, sans toutefois être parvenu à planter la moindre rose. Encore pire, la moindre passe décisive.

Alors que le RSCA Futures semblait être une opportunité en or pour lui, de faire ses preuves en Belgique, il en avait lui-même décidé autrement et pourtant, en trois apparitions avec les U23 du matricule 35, l'ancien Diablotin (3 sélections/ 0 but) avait distillé une passe décisive. Une aventure qui semblait pourtant bien commencer ... mais Antoine Colassin voulait ou estimait qu'il devait enfin jouer en équipe première. Résultat des comptes, le poulain de Daniel Van Buyten semble être retombé dans ses travers ... un peu comme il y'a deux ans lorsqu'il avait rejoint Zulte Waregem.

LE COUTEAU SUISSE A LA LAME PAS VRAIMENT AIGUISEE
Kees van Wonderen, entraîneur néerlandais d'Heerenveen, a utilisé Antoine Colassin, à pas moins de quatre postes: attaquant, milieu offensif, ailier gauche et ailier droit. Preuve que le tacticien de 54 ans cherche des solutions.

Ce mercredi, Heerenveen accueillait le Feyenoord Rotterdam (0-1), en quart de finale de la Coupe des Pays-Bas. Une rencontre où Antoine Colassin n'a pas décollé du banc. Il reste désormais onze matchs, au Carolo, pour tenter de changer la donne.

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