La semaine à trois finales débute ce dimanche au Parc Duden

L'Union Saint-Gilloise entame ce dimanche (18h30) au Parc Duden contre le RSC Anderlecht de Brian Riemer, auquel elle entend faire payer sa danse indécente après le match aller (2-1), une semaine à trois finales de neuf jours (sic !).

L'objectif est de commencer par repasser devant les Mauves, voire de carrément prendre la première place si Bruges ne gagne pas à l’Antwerp trois heures plus tôt (coup d'envoi à 13h30).

Puis de remporter la finale de la Coupe, qui doit offrir à l’Union son premier titre majeur depuis 1935, jeudi prochain (15h30).

Et, enfin, de bien négocier un déplacement au Jan Breydel, quatre jours plus tard (et 5 jours après Club Bruges - Fiorentina), le lundi 13 à 20h30, pour ce qui pourrait être un nouveau sommet.

Le coach unioniste Alexander Blessin s'efforce néanmoins de dédramatiser la situation compliquée où se trouve son équipe après avoir grillé tous ses jokers, mais qui conserve néanmoins son sort en main. 

"Une semaine décisive ? Non, je ne pense pas", a-t-il ainsi déclaré en conférence de presse.

"Même si l’on gagne les deux prochains matchs de championnat ce ne sera pas fini, avec encore deux autres rencontres à disputer (au Cercle et contre Genk, ndlr). Maintenant, je vous accorde que si on perd contre Anderlecht et Bruges..."

Un quatre sur six, voire plus, semble indispensable. 

Le T1 allemand ne nie pas l’importance de la semaine qui arrive : “Je suis d’accord, il s’agit des dix jours les plus importants de la saison. Mais c'est normal, vu qu’on se rapproche de la fin…”

Brian Riemer est prévenu ! 

"La pression ? Oui, elle est là. Je ne vais pas la nier", a poursuivi Blessin. "Avoir l’opportunité de décrocher un titre, pour un joueur professionnel ou un entraîneur, c’est ce qui peut arriver de mieux. On doit tirer profit de cette pression positive, et éviter la négative, qui vous fait manquer vos objectifs..."

Comme contre l'Antwerp ?

"Oui, c'est exactement ça", acquièse Blessin. "On a revu ces situations qui nous rendaient forts en phase classique. Des joueurs qui ne se cachent pas, mais demandent le ballon, très forts aussi en perte de balle. J'ai donc effectivement le sentiment que notre ADN est de retour..."

Brian Riemer est prévenu !

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