"Non je ne m'attendais pas à affronter Laszlo Bölöni !"

Mais c'est quand même sûrement le match du jour où on regrettera le plus l'absence de public, une mesure sanitaire anti-Covid qu'il est grand temps de reconsidérer, n'en déplaise aux virologues...

Elle affecte d'ailleurs profondément l'entraîneur de l'Antwerp Ivan Leko, mais il fait face.

 "Nous devons nous adapter à cette nouvelle situation", dit-il en effet dans La Dernière Heure - Les Sports.

"Sans supporters le football est devenu un tout autre sport. Après cinq ou six matchs de championnat, on verra quelles équipes s'y adaptent le mieux..."

"Mais Bruges (où il a passé six saisons, quatre comme joueur et deux comme coach, avant d’être écarté en 2019, ndlr) a de toute façon plusieurs pas d’avance", estime Leko.

"Et de notre côté nous ne sommes pas prêts pour le titre", admet-il. "J'ai bien sûr savouré la victoire en finale de la Coupe (1-0, ndlr), une belle revanche, et le premier trophée de l’Antwerp en 28 ans. Mais il est maintenant urgent de l'oublier, après les faux pas contre Mouscron et au Cercle. C'est justement cela la différence entre Bruges et nous. Si on veut être un club du top, il faut toujours vouloir gagner ! Celui qui joue un superbe match et qui prend les trois suivants à la légère, doit viser le subtop. Mais ne vous y trompez pas,  je ne suis nullement résigné face à la suprématie actuelle de Bruges ! Seulement il faudra du temps (et, sous-entendu, des renforts, ndlr) pour être en mesure de la contester sur tout un championnat..."

"J’avais préparé mon équipe à affronter le Gand de Thorup, qui a fait du très bon boulot là bas pendant deux saisons", admet  Leko. "Je vais un peu modifier mes plans, mais pas trop. On part de nos propres qualités. Et ce n’est pas Leko contre Bölöni, mais l'Antwerp contre Gand. Je ne connais même pas le bilan entre nous deux (trois victoires pour Leko et trois nuls, ndlr).