Depuis son arrivée à la tête d'Anderlecht, Marc Coucke a déjà pris quelques décisions radicales. Mais celle de vouloir scratcher l'équipe féminine a bien failli lui exploser à la figure. Il a ensuite parlé de "fake news" mais Imke Courtois ne le croit pas.
"A minuit, j'ai reçu un message d'une joueuse qui me disait que l'équipe féminine d'Anderlecht n'existerait plus l'an prochaine", dit l'ancienne star de notre équipe nationale, devenue consultante. "J'ai d'abord cru à une blague mais le lendemain, l'info s'est répandue, les filles pleuraient."
Coucke a alors envoyé un tweet disant qu'il s'agissait d'une fake news mais Imke Courtois ne le croit pas. "Il a du se passer quelque chose", dit Imke Courtois. "Parce que les filles avaient dû se désaffilier. C'est bien la preuve que quelque chose se tramait."
"Lundi, les filles ont parlé à Coucke qui leur a dit des choses peu rassurantes au niveau du budget mais je pense qu'il n'a pas bien mesuré l'impact d'une telle décision. Le foot féminin est en pleine ascension, en partie grâce aux Red Flames. Les gens le soutiennent. Il ne s'attendait pas à une telle réaction."
"Le plus facile, c'est d'économiser sur le foot féminin mais avec le salaire d'un joueur d'Anderlecht, on peut payer 20 joueuses. Je préfère la vision de Duchâtelet. Lui aussi, c'est un homme d'affaire mais il ne voit pas que les chiffres. Au Standard, il avait valorisé l'équipe et payé dignement les filles. Comment peut-on lancer le foot féminin si on n'investit pas un peu. Nos filles partent toutes à l'étranger, ce n'est ps bon signe."