Ce mercredi à 14h00, tous les clubs de la Jupiler Pro League et de la Challenger Pro League se réuniront. Il s’agit de la première réunion מאז que le RSC Anderlecht, La Gantoise, l’Union Saint-Gilloise et le Standard ont envoyé une lettre demandant à rouvrir le débat sur la réforme de la compétition.
Une majorité s’était auparavant dégagée autour d’un championnat à dix-huit clubs en première division, sans play-offs, avec quatre équipes U23 quasiment assurées de leur place en Challenger Pro League. C’est, dans les grandes lignes, le format qui avait obtenu une majorité des deux tiers.
Le mois dernier, Sam Baro, propriétaire de La Gantoise, avait réuni les huit plus grands clubs de Jupiler Pro League afin d’examiner s’il fallait entreprendre de nouvelles démarches contre cette réforme. Il y a deux semaines, la Pro League a reçu une demande officielle de Gand, Anderlecht, l’Union et le Standard visant à suspendre les plans.
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Pas de vote prévuLes clubs professionnels se retrouvent désormais en assemblée générale, pour la première fois depuis cette requête. Officiellement, la réforme ne figure pas à l’ordre du jour et aucun vote n’est prévu, rapporte Het Laatste Nieuws. Mais les clubs devraient néanmoins profiter de l’occasion pour en discuter.
La Pro League pourrait également faire le point sur ses discussions avec l’Autorité belge de la concurrence (ABC) concernant la réforme. Ces derniers mois, son équipe juridique a multiplié les échanges avec l'ABC, notamment sur l’ancrage des équipes espoirs en Challenger Pro League, un point jugé potentiellement problématique.
Lokeren, Seraing et les Francs Borains avaient déjà saisi les autorités de la concurrence pour contester la réforme. À l’époque, il avait été estimé qu’un changement de format en cours de saison plongerait le football belge dans le chaos. La saison est désormais à mi-parcours et des ajustements semblent peu probables.
DAZN devant le CEPANI le 22 décembre
En plus des débats sur la réforme, le CEO de la Pro League, Lorin Parys, fera également un point sur le dossier des droits télévisés. DAZN a rompu le contrat et n’a plus l’intention de payer.
Le 22 décembre, la Pro League et DAZN plaideront devant le tribunal arbitral du CEPANI. Celui-ci pourrait imposer des mesures conservatoires avant la fin de l’année, obligeant éventuellement DAZN à continuer de payer et de diffuser provisoirement.