Le Club Bruges traverse un début d’hiver délicat. Lors de la dernière journée de Jupiler Pro League, le club a chuté face au Royal Antwerp FC, un adversaire pourtant en zone de relégation. Ce revers a ravivé les interrogations sur la profondeur et la qualité de l’effectif brugeois, déjà critiqué après des performances irrégulières en championnat.
Depuis plusieurs semaines, l’idée que le Club Bruges serait actif sur le marché des transferts hivernal se confirme. Dans le podcast Het Laatste Nieuws, les analystes du football belge ont insisté sur la nécessité de renforts, notamment sur les ailes. Mais cette stratégie pourrait se révéler particulièrement onéreuse.
Niels Poissonnier souligne la difficulté : « On ne peut pas faire tourner l’effectif avec ça », estime-t-il sans détour, pointant un manque de profondeur et de qualité pour répondre aux ambitions du club.
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Le problème identifiéFrank Boeckx, ancien gardien d’Anderlecht, partage ce constat : « C’est bien là le problème. On est obligé de toujours jouer avec les mêmes deux ailiers, Forbs et Tzolis. Sinon, on perd en qualité. Ne pas pouvoir alterner, et en plus des blessures, c’est un vrai problème pour Nicky Hayen », ajoute-t-il.
Malgré un investissement important pour Mamadou Diakhon, l’ailier n’a pas encore trouvé son rythme, renforçant le besoin de renforts. Selon Poissonnier, une solution s’impose dès janvier : « Je recruterais quand même un ailier en janvier. On ne peut pas terminer la saison avec seulement Forbs et Tzolis. Mais faire des ajustements cet hiver… c'est une opération coûteuse ».
Le Club Bruges sait donc que maintenir ses ambitions nécessitera des investissements significatifs. Le mercato hivernal s’annonce décisif pour éviter que la saison ne tourne au cauchemar.
Salomon AGADA
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