Ce dimanche en début de soirée, il y a un derby bruxellois au programme. L'occasion pour David Hubert de faire son retour au Lotto Park.
Remercié par Anderlecht, qui l'avait prolongé après son interim, et après un passage par OHL en début de saison, il a été appelé par l'Union pour remplacer Sébastien Pocognoli après son départ pour Monaco. Et si le départ d'Anderlecht n'a pas été complètement digéré, pour Nordin Jbari il n'est pas totalement injustifié.
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Bilan mitigé à Anderlecht"Son bilan à Anderlecht est mitigé. Avant d'être prolongé c'était pas mal et puis ça s'est compliqué. Que ce soit à Anderlecht ou OHL, on ne peut pas dire que ça se soit bien passé. La chance qu'il a, c'est que c'est un entraineur moderne et c'est comme ça qu'il a été pris à l'Union", analyse Jbari pour la RTBF.
"C'est pas mal. Il est premier du championnat. Il est un peu arrivé de nulle part mais est en train de rentrer dans le costume de l'entraîneur de l'Union. Il évolue, il initie une rotation dans ses attaquants. Il amène sa griffe", poursuit l'ancien attaquant.
"La direction de l'Union est plus humaine"
"C'est difficile de changer quelque chose lorsqu'on arrive dans une équipe qui fonctionne. Là où il a été intelligent, c'est qu'il n'a pas tenté de le faire tout de suite", souligne encore Jbari. "C'est un entraineur qui a envie d'aller vers l'avant. Il veut produire du jeu. Cela ne marche pas toujours mais lorsque ça fonctionne, c'est agréable. Je trouve qu'il a un peu plus de hargne et qu'il s'impose un peu plus en tant qu'homme au bord du terrain et c'est intéressant."
Et Jbari de conclure en comparant la différence de réussite entre Anderlecht et l'Union Saint-Gilloise : "La grande différence entre la direction de l'Union et d'Anderlecht c'est qu'elle est plus humaine. Après chaque match, ils descendent près des joueurs et de l'entraineur. C'est une dimension humaine importante que certains dirigeants oublient. Les joueurs et les entraineurs ont besoin de ça."