L’été dernier devait être celui de la relance pour le RSC Anderlecht. Il a finalement marqué l’un des constats les plus sévères de ces dernières années : un effectif trop large, mal équilibré et incapable de répondre aux exigences européennes. La sortie précoce lors des tours préliminaires a laissé des traces profondes, et deux recrues estivales vivent aujourd’hui les conséquences directes de ce fiasco. Leur départ est désormais considéré comme inévitable.
Dès le début de l’intersaison, Anderlecht avait choisi d’anticiper. Le club bruxellois voulait s’éviter l’éternel casse-tête des ventes tardives et offrir à l’entraîneur un groupe prêt pour les qualifications européennes. Mais le plan s’est retourné contre lui.
Faute de revenus continentaux, l’urgence financière a rattrapé la direction. Le transfert de Jan-Carlo Simic vers l’Arabie saoudite a permis de renflouer les caisses, mais il a aussi forcé le RSCA à recruter dans la précipitation un remplaçant juste avant la fermeture du mercato.
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Ilic et Özcan, des paris manquésC’est ainsi qu’est arrivé Mihajlo Ilic, prêté par Bologne avec une option d’achat estimée à 6 millions d’euros. Quelques semaines plus tôt, Yasin Özcan, en provenance d’Aston Villa, avait rejoint le groupe dans des conditions similaires, avec une option d’achat encore plus élevée : 8 millions d’euros.
Sur le terrain, les espoirs placés en eux ont rapidement disparu. Ilic n’a été titularisé qu’en coupe, contre Ninove, sans convaincre. Depuis, il n’a dû se contenter que de minutes symboliques. Özcan, lui, n’a plus disputé la moindre rencontre officielle depuis la fin août.
Selon La Dernière Heure - Les Sports, leur avenir est déjà scellé : aucune option d’achat ne sera levée. Pire, leur départ pourrait intervenir dès le mois de janvier. Olivier Renard, directeur sportif du club, n’a d’ailleurs pas écarté cette possibilité.
Une certitude semble se dégager : Ilic et Özcan ne s’inscriront pas dans la durée à Anderlecht. Le ménage hivernal s’annonce, lui, inévitable.