En 2025, les Diables rouges ont entamé une nouvelle ère avec Rudi Garcia comme sélectionneur et Vincent Mannaert comme directeur technique. Ce dernier fait face à un défi de taille : convaincre les jeunes talents belges à double nationalité de choisir la Belgique.
Ces dernières années, la tâche n’a pas été simple. Kos Karetsas a opté pour la Grèce, mais c’est surtout le Maroc qui a causé le plus de maux de tête à la fédération. Le pays nord-africain séduit les jeunes belgo-marocains très tôt, avec succès.
Lors du Mondial 2022, quatre “Belges” figuraient dans la sélection marocaine : Anass Zaroury, Ilias Chair, Selim Amallah et Bilal El Khannouss. Depuis, d’autres espoirs comme Zakaria El Ouahdi et Chemsdine Talbi ont suivi le même chemin.
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La RDC frappe fortMais un nouvel adversaire se profile : la République Démocratique du Congo. Ce mois-ci, la RDC a réussi un coup retentissant en attirant Matthieu Epolo et Mario Stroeykens, deux piliers des U21 belges.
La sélection congolaise compte désormais huit anciens internationaux belges dans ses rangs, dont Noah Sadiki et Ngal’ayel Mukau, des talents promis à un bel avenir.
Malgré tout, Bienvenu Boyata, père de Dedryck, se veut rassurant : “Les joueurs choisissent souvent le Congo quand ils n’ont pas de perspective claire avec la Belgique. Mais le prestige, l’organisation et le professionnalisme des Diables rouges restent inégalés.”