"Ne croyez surtout pas que ce fut une victoire facile", a confessé l'entraîneur de l'Inter Milan Cristian Chivu en conférence de presse après avoir réalisé le même score que Newcastle, 0-4, aux dépens de l'Union Saint-Gilloise, mardi soir au Lotto Parc Astrid en Ligue des Champions.
"Cela a même été tout le contraire en première mi-temps, où on a une fois de plus pu compter sur notre capitaine Lautaro Martinez. Il sort le ballon sur la ligne (une tête de Burgess, ndlr) en tout début de match, et met son équipe à l'abri en doublant la marque dans le temps additionnel. Tout devient évidemment plus facile à partir de là, mais pas uniquement grâce à notre champion du monde argentin. Les joueurs ont en effet dans leur ensemble parfaitement répondu à l'attente. Ils ont travaillé comme des dingues à l'entraînement pour être au top ce soir, et chacun a joué pour l'autre. Nous savions que l'Union alllait débuter le match en étant très agressif et nous avons alors bénéficié du brin de réussite indispensable en pareilles circonstances. Il n'y a jamais de match facile en Ligue des Champions, surtout en déplacement dans un stade avec une bonne atmosphère..."
"Je suis donc franchement très heureux, et encore plus particulièrement du clean sheet", a poursuivi le Roumain.
"Neuf sur neuf en Ligue des Champions, et douze sur douze lors des quatre dernières journées de Serie A, il y a de quoi se montrer satisfait".
"Mais attention, il faudra aussi être capable de réagir après une moins bonne série", conclut Chivu. "C'est la dure loi du football. Après le beau temps vient toujours la pluie, et c'est à ce moment là qu'on juge le mieux de la qualité d'une équipe..."
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"Il y avait pourtant un bon coup à jouer !"De la qualité, c'est justement ce qui a notamment fait la différence entre l'Union et l'Inter dont le duel a pourtant été équilibré pendant 40 minutes. Mais d'un côté on rate les occasions et pas de l'autre, où chaque imperfection adverse est impitoyablement exploitée.
"Notre défense est pourtant rarement prise en défaiut sur un corner", pestait David Hubert. "Mais bon, cela peut arriver. Le deuxième but me rend par contre malade en tant que coach. On a une occasion d'égaliser à 30 secondes de la mi-temps, et on parvient à se faire au contraire surprendre en laissant tout le champ libre à l'adversaire sur le contre. Jusque là il y avait vraiment un bon coup à jouer. Le plan de jeu était très bien respecté et fonctionnait. Je voyais même de l'inquiétude sur le banc adverse. L'Inter n'était pas du tout à son aise, et on pouvait donc y croire. Le penalty, à la reprise - ok, la position du bras de Kevin (MacAllister) n'était pas tout à fait règlementaire - nous a définitivement coupé bras et jambes..."
"Les joueurs sont encore très abattus", a encore avoué David Hubert. "Mais ils doivent considérer cette nouvelle déconfiture comme une leçon. Tu n'auras jamais dix occasions contre une équipe comme l'Inter Milan et quand tu en as une, il faut donc la mettre dedans..."
"La Ligue des Champions, ce n'est plus l'Europa League. Il n'y a rien au-dessus comme compétition réservée aux clubs en Europe. Chaque erreur se paie donc cash. C'est une dure réalité, mais aussi une nouveauté pour les joueurs de l'Union , qui doivent encore s'y adapter. C'est magnifique de disputer cette épreuve, mais on ne peut pas se contenter de simplement y participer... ", conclut David Hubert.
Avec 3 points en trois journées, l'Union reste néanmoins provisoirement dans le top 24 (23e) avant de se rendre à l'Atlético de Madrid, battu 4-0 à Arsenal mardi , le 4 novembre pour la 4e journée.
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Hubert en veut à ses joueurs : "Je l'avais prédit" (https://www.footnews.be/news/480720/hubert-en-veut-a-ses-joueurs-je-lavais-predit).