Le Standard et le Royal Antwerp FC ont tous deux le potentiel pour jouer les premiers rôles. Mais ces dernières années, leur gestion a été loin d’être exemplaire. Résultat : les deux clubs végètent aujourd’hui au milieu du classement de la Jupiler Pro League. Et cela se reflète clairement sur le terrain.
Le Standard cherche désespérément une identité. Passé entre les mains de propriétaires douteux, le club liégeois s’est effondré, incapable même de viser le top 6 — une situation indigne d’un club de son envergure.
L’Antwerp, lui, a remporté des trophées (un titre et une coupe), mais grâce à ce que beaucoup qualifient de “dopage financier”. Paul Gheysens y a injecté des millions, mais les difficultés de son entreprise ont changé la donne : aujourd’hui, le club doit se serrer la ceinture. Deux saisons sans coupe d’Europe, pour une équipe qui rêvait de concurrencer Bruges, c’est une véritable humiliation.
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Pas dans le top 4En 2025, ni l’un ni l’autre ne fait partie du top 4 belge, malgré un énorme potentiel. Selon Transfermarkt, l’effectif de l’Antwerp vaut 50,4 millions d’euros et celui du Standard 41,5 millions — bien loin derrière Anderlecht (97,4 M€), Genk (144,9 M€) et Bruges (194,4 M€).
Pire encore, ni l’un ni l’autre ne dispose de joueurs susceptibles d’être vendus à gros prix. L’Antwerp risque de perdre Van den Bosch ou Janssen sans réelle compensation, tandis que le Standard n’a plus réalisé de grosse vente depuis des années.
Pour les deux clubs, cette saison sera cruciale : sans qualification européenne, l’impact sportif et financier pourrait être désastreux.
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