Vendredi, l'AS Monaco a confirmé le licenciement d'Adi Hütter, ce qui signifie qu'il ne s'agit plus désormais que d'une question de temps avant que Sébastien Pocognoli ne soit présenté dans la Principauté. Cela signifie également que l'Union peut poursuivre sa recherche d'un successeur.
Presque immédiatement après l'annonce du départ imminent de Pocognoli, on a également appris qui figurait en tête de liste des Bruxellois pour lui succéder. Ils auraient jeté leur dévolu sur Rik De Mil, qui s'est illustré ces dernières années.
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Charleroi ne veut pas laisser partir De MilMais les négociations pour faire venir le quadragénaire au Parc Duden s'annoncent très difficiles. Jeudi, selon Sudpresse, l'Union aurait contacté Mehdi Bayat, mais l'homme fort de Charleroi aurait fait savoir que le départ de De Mil n'était pas négociable.
À Charleroi, De Mil est en effet considéré comme un entraîneur avec lequel ils souhaitent construire pendant des années afin de pouvoir à nouveau se hisser au sommet (ou presque). De plus, le Flamand a signé l'été dernier un nouveau contrat pour deux saisons.
Mécontentement de De Mil
Ce contrat contiendrait une clause permettant à De Mil de partir gratuitement vers un club du top six, mais celle-ci ne serait valable qu'en été. Le coach envisage donc bel et bien de passer à l'échelon supérieur. Il ne serait donc pas particulièrement satisfait de l'attitude de Charleroi, car il aimerait relever le défi.
Avec l'Union, il aurait en effet la possibilité de remporter le titre national et de disputer au moins six matchs de Ligue des champions dans les mois à venir. Il avait espéré pouvoir au moins discuter. Il faut donc attendre de voir comment la situation évolue...