Marc Degryse est connu pour être un analyste dynamique et enjoué. Pourtant, l'ancien Diable Rouge vît avec une douleur qui l'affecte quotidiennement.
Marc Degryse est un nom qui résonne auprès de tous les supporters de football belge. Il faut dire que l'ancien attaquant a connu une carrière impressionnante avec des passages marquants à Anderlecht (231 matchs, 88 buts) ou encore au Club de Bruges (226 matchs, 103 buts). Il a aussi été l'une des stars des Diables Rouges entre 1984 et 1996 (63 sélections, 23 buts).
Avec son flair, sa finesse et son sens du but, il a enchanté le public pendant près de 20 ans. Aujourd'hui, il travaille en tant qu'analyste pour VTM et Het Laatste Nieuws, où il décortique les matchs avec la perspicacité d'un ancien joueur et l'empathie d'un père.
Mais derrière ses analyses claires et ses commentaires réfléchis se cache un homme qui mène un combat personnel : un combat contre la perte, la vulnérabilité et le vieillissement.
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La mort de ses parentsDans une interview accordée à HLN, il est revenu sur le décès de ses parents : "Mon père est mort en 2019, ma mère l'année dernière... Quand ma mère est morte, j'ai réalisé que je n'avais plus mes parents", soupire-t-il. "Je sais que c'est naturel, mais ils me manquent encore tous les jours. Ne plus pouvoir les appeler ni leur parler... c'est plus dur que je l'imaginais..."
Marc admet qu'il est devenu plus sensible au fil des années. Les événements tragiques le touchent profondément. Par exemple, la mort tragique de Lisa, une jeune amstellodamoise de 17 ans assassinée cet été, l'a beaucoup ému : "C'est indescriptible, n'est-ce pas ? Pour les parents, ne pas voir leur enfant rentrer à la maison... Je ne les connais pas, mais ça me touche beaucoup."
Un papa poule
Degryse sait que sa vision de la parentalité a été en partie façonnée par son enfance : "Mes parents utilisaient souvent le mot "devoir". J'ai essayé de m'en défaire avec mes enfants, Darren et Linsey. Je leur ai laissé la liberté, je leur ai fait confiance. Et s'ils ne respectent pas un accord ? Je suis surtout soulagé lorsqu'ils rentrent sains et saufs."