Christos Tzolis s’est à nouveau montré décisif pour le Club Bruges samedi soir. Il a d’abord surgi au bon endroit pour effacer l’ouverture rapide du Standard, mais surtout, c’est le carton rouge qu’il a provoqué qui lui aura sans doute donné le plus de satisfaction.
Les Blauw-Zwart ont eu beaucoup de mal dans le chaudron de Sclessin et semblaient se diriger vers une perte de points. Après un peu plus d’une heure de jeu, un tournant est survenu : le capitaine liégeois Marlon Fossey a voulu intercepter un ballon destiné à Tzolis, mais est intervenu beaucoup trop violemment et avec trop de risques.
L’arbitre n’a pas hésité à sortir le carton rouge, décision confirmée par la VAR. Réduit à dix, le Standard a dû reculer et laisser l’initiative au Club, qui a totalement pris la rencontre en main. Cela a finalement mené au but victorieux de Romeo Vermant.
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Un passé commun avec FosseyLe fait que ce soit précisément Fossey qui ait été expulsé et ait compromis le match du Standard a sans doute procuré un plaisir particulier à Tzolis. L’Américain et le Grec ont en effet un passé commun : la saison dernière, c’est Tzolis qui avait écopé d’un rouge après que Fossey l’eut fait sortir de ses gonds.
Samedi encore, en dehors de la phase du penalty, les deux hommes se sont souvent accrochés, avec pas moins de trois face-à-face directs rien qu’en première mi-temps. « Je ne sais pas ce qui lui prenait. Toujours à provoquer. Il a été un peu ‘nasty’ avec moi », a confié Tzolis au Het Laatste Nieuws.
À la pause, le directeur sportif Dévy Rigaux est même descendu dans les vestiaires pour rappeler à Tzolis de garder son calme. Une intervention qui a porté ses fruits : cette fois, c’est Fossey qui a dû quitter la pelouse prématurément.
« Il est arrivé avec beaucoup de puissance par derrière. Je dégage le ballon et il vient percuter ma tête. Un gros choc, très intense. Quand je revois les images, c’est clairement rouge », a expliqué le Grec au sujet de l’action. « L’an dernier, j’ai pris rouge à cause de lui, cette fois c’est l’inverse. Lui à cause de moi. Et j’en suis très heureux. »