Le Club Bruges aborde son duel de jeudi soir (18h45) face à l’AS Monaco avec une pression grandissante. En championnat, les Blauw en Zwart affichent un bilan de 10 points sur 18. Un total qui paraît relativement correct à première vue, mais qui cache un mal plus profond.
Depuis plusieurs années, ce schéma se répète : des débuts hésitants qui coûtent parfois le titre, malgré une ou deux remontées mémorables. La défaite à La Louvière a ajouté une dose d’humiliation, rappelant que la régularité demeure introuvable.
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Hayen garde la ligne, malgré la pressionConscient des critiques, Nicky Hayen a pris la parole à la veille du choc européen. Sans esquiver les difficultés, il a tenté de tout justifier en cherchant à maintenir la confiance : « La saison dernière, nous avons également perdu notre premier match contre Dortmund, et nous nous en sommes remis. Notre équipe n'est pas aussi avancée que celle avec laquelle nous avons terminé la saison dernière. Nous sommes encore en phase de réflexion. Avec le staff, nous espérions aussi progresser plus vite. Mais parfois, ce n'est pas possible », explique-t-il.
L’entraîneur reconnaît donc un retard dans la progression collective, mais refuse de céder à la panique. Pour lui, la construction de l’équipe nécessite du temps, même si les échéances imposent d’accélérer.
Face à Monaco, le Club Bruges sait qu’il joue plus qu’un simple match de phase de ligue. Le club vise une place dans le top 24 européen, et un succès à domicile représente une opportunité presque indispensable. Hayen le sait : « La saison dernière, nous n'avons vraiment commencé à nous échauffer qu'en octobre ou novembre. »
Le message est clair : Bruges ne veut pas attendre encore un mois pour lancer sa saison. Contre Monaco, il s’agit de prouver que le Club peut enfin concilier ambitions nationales et européennes.