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En août dernier, Raúl Asencio, défenseur du Real Madrid, avait été mis en examen pour diffusion d’une sextape impliquant une mineure, risquant jusqu’à 2 ans et demi de prison. L’affaire remonte à juin 2023, lors de vacances aux Canaries, où Asencio et trois anciens coéquipiers avaient rencontré trois jeunes filles, dont deux – âgées de 16 et 18 ans – avec qui ils ont eu des relations sexuelles filmées à leur insu.
Ce mercredi soir, le journaliste Ángel García a révélé sur COPE que l’une des victimes majeures avait retiré sa plainte contre Asencio, qualifiant les faits d’« erreur ponctuelle » et déclarant : « J’accepte ses excuses librement et volontairement, et lui exprime mon pardon. Je ne souhaite pas qu’il soit puni pénalement. »
Malgré ce geste, la plainte de la jeune fille mineure demeure active, maintenant le risque pour Asencio d’une condamnation pouvant aller jusqu’à 2 ans et demi. Les trois autres anciens joueurs impliqués dans l’affaire, eux, font toujours face à des accusations plus lourdes, pouvant atteindre 4 ans et 7 mois de prison.
Enquête et jugement : cap sur 2026
Le tribunal de San Bartolomé de Tirajana continue son enquête et le jugement final n’est attendu qu’en 2026. Asencio, qui a nié avoir participé aux actes mais reconnu avoir transmis la vidéo à un ami, voit désormais sa situation légèrement allégée, mais reste sous la menace de la justice espagnole.
Le dossier illustre les zones grises et les conséquences graves de la diffusion de contenus sexuels non consentis, même dans le monde glamour du football professionnel.
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