En ce dernier jour du mercato, Anderlecht a encore du pain sur la planche, mais en coulisses, la crise au sein du conseil d'administration continue de régner. Depuis vendredi, Wouter Vandenhaute ne peut plus se proclamer président du club le plus titré de Belgique. Marc Coucke souhaite à présent le voir définitivement quitter le club.
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Vandenhaute a encore du pouvoir à AnderlechtPlus facile à dire qu'à faire, car, par l'intermédiaire de sa société Mauvavie, Vandenhaute a investi ses propres capitaux dans le club. Il reste donc fermement ancré au conseil d'administration malgré sa démission du poste de président. Tomas Van Den Spiegel le représentera désormais, ainsi que son associé Geert Duyck.
Indirectement, Vandenhaute a encore son mot à dire au Lotto Park. De plus, avec 26.3% des actions en leur possession, lui et Duyck peuvent opposer leur veto à des décisions importantes grâce à une minorité de blocage. Cependant, selon Het Nieuwsblad, Coucke tente déjà de remédier à ce problème rapidement.
"Le pacte d'actionnaires qui a été rédigé comportait toutes sortes de clauses. Celles-ci étaient peut-être liées à la présidence. Maintenant que Vandenhaute a démissionné, ces clauses pourraient perdre de leur pertinence. Une enquête est actuellement cours", indique le journal.
Il ne compte pas vendre ses parts
De son côté, Vandenhaute ne semble pas avoir l'intention de vendre ses parts : "Cette minorité de blocage existe bel et bien, mais une solution pourrait être trouvée pour réduire le droit de veto. Si cela ne fonctionne pas, Anderlecht risque de devenir difficile à gérer", prévient HNB.
Une information confirmée par La Dernière-Heure : "A l'exception du clan Mauvavie, le conseil d'administration estime que les clauses doivent être révisées. Il se donne quatre à six semaines pour se concerter en interne. Dans le cas contraire, le fonctionnement du club pourrait être compromis."