Bombe en France: l'OL rétrogradé en Ligue 2

L’Olympique Lyonnais traverse l’une des périodes les plus sombres de son histoire. Ce mardi, la DNCG a frappé fort : le club rhodanien est relégué en Ligue 2 pour raisons financières. Un coup de tonnerre pour un monument du football français, sept fois champion entre 2002 et 2008.

La DNCG (Direction nationale du contrôle de gestion) a tranché. Malgré des avertissements répétés et un sursis accordé en novembre dernier, l’OL n’a pas su redresser la barre. Avec 175 millions d’euros de dettes et une politique de transferts jugée incohérente, la commission a décidé de sanctionner fermement. 

« Lyon a été mal géré par John Textor et ses partenaires. Les engagements financiers pris n'ont pas été tenus », précise le rapport. Cette relégation administrative intervient alors que le club avait pourtant terminé la saison en boulet de canon, décrochant une place européenne. Une descente qui, pour l’instant, n’a rien de sportif. Lyon a sept jours pour faire appel.

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Un appel encore possible mais une marge étroite

John Textor, propriétaire américain du club, espère sauver les meubles. Il a récemment vendu ses parts dans Crystal Palace, mais les fonds n’auraient pas encore été rapatriés. Le club dispose donc de quelques semaines pour apporter des garanties solides à la DNCG. Une course contre la montre est engagée, dans un climat d'incertitude totale.

L’échec de la vente de Rayan Cherki à Manchester City n’a pas arrangé la situation. Le club espérait renflouer ses caisses avec ce transfert, mais il n’a pas abouti à temps. D’autres départs deviennent désormais indispensables.

Pour l’ailier belge Malick Fofana, la situation lyonnaise pourrait précipiter les choses. Courtisé par Chelsea et Liverpool, il voyait son transfert bloqué par un prix de 50 millions d’euros. Aujourd’hui, Lyon a besoin d’argent rapidement, ce qui pourrait faire baisser les exigences. Les clubs anglais sont à l’affût.

Les prochains jours s’annoncent décisifs pour l’avenir de l’OL. Entre relégation potentielle, ventes urgentes et appel incertain, le club joue sa survie.

Salomon AGADA