75 % des entraineurs actifs en Jupiler Pro League sont en place depuis moins d'un an. C'est le triste constat effectué par l'Observatoire du Football. Aucun entraîneur n'est en place depuis plus de deux ans. La durée de vie moyenne d'un entraineur est de 192 jours, soit un peu plus de six mois.
En Challenger Pro League, la situation est légèrement meilleure puisque 68,8 % des entraineurs sont en place depuis moins d'un an, 12,5 % depuis moins de deux ans, 6,3 % depuis moins de trois ans et 12,5 % depuis plus de trois ans. Ce qui prolonge la durée de vie moyenne des coaches de D2 à 393 jours, soit plus d'un an.
Au niveau mondial, la Belgique ne se situe pas dans la bonne moyenne, qui est de 65,6 % d'entraineurs en place depuis moins d'un an. Elle est toutefois meilleure qu'en Equateur ou au Costa Rica, où la durée de vie moyenne d'un entraineur n'atteint pas les quatre mois.
Frank Schmidt, le résistant
Avec 18 entraîneurs en place depuis moins d’une année sur 20, la Serie A italienne a le plus faible taux parmi les compétitions européennes analysées. Les deux exceptions sont l’entraîneur de l’Inter (Simone Inzaghi) et celui de l'Atalanta (Gian Piero Gasperini). À l’opposé, en Eredivisie néerlandaise, 7 entraîneurs sur 18 sont en charge de leur équipe depuis une année ou plus.
En termes de durée moyenne de permanence à la tête des clubs dirigés, les valeurs varient entre 2 ans et 221 jours ans en Premyer Liqa azerbaïdjanaise et à peine 116 jours en Primera División costaricienne. Le record de longévité est détenu par Frank Schmidt qui est en charge de la première équipe d’Heidenheim depuis presque 18 ans. Qurban Qurbanov (Qarabağ FK) et Diego Simeone (Atlético Madrid) complètent le podium.