À Anderlecht, si la grogne du public se fait de plus en plus présente, la direction ne veut pas prendre de décision hâtive au sujet de Brian Riemer.
Si le bilan chiffré n'est pas mauvais, la crise couve au Lotto Park et le jeu proposé par le Sporting inquiète. Les "Riemer buiten" se font toujours plus entendre et les observateurs notent que l'ambiance est très tendue dans les travées du stade. "Cela devient un peu une torture pour lui de se promener dans le stade", a déclaré Jurgen Geril, observateur d'Anderlecht, dans Sjotcast. En revanche, en interne, Riemer semble toujours bénéficier d'un grand soutien.
Vandenhaute près à passer à l'action ?
Les joueurs sont toujours derrière leur entraineur et la direction ne semble pas avoir l'intention de mettre le Danois à l'écart. Après tout, il a fait du bon travail la saison dernière en menant les Mauves de la onzième à la troisième place. La barre est toutefois beaucoup plus haute cette fois-ci. Surtout pour le président non exécutif Wouter Vandenhaute. "Il n'aime pas trop entendre ce titre. Il n'a qu'à dire 'président'", déclare Geril.
Une allusion claire au fait que Vandenhaute, qui a été contraint de démissionner en janvier de l'année dernière sous la pression des supporters, a néanmoins pris en arrière-plan le pouvoir. C'est ce qui ressortait déjà des images qui circulaient samedi après le match nul 2-2 contre Westerlo. En effet, dans le tunnel, Vandenhaute a eu une discussion animée avec Jesper Fredberg.
Une discussion animée
Le sujet de cette discussion n'a évidemment pas filtrer mais il va sans dire que Vandenhaute n'est pas du tout satisfait de la tournure des événements. Et si Jesper Fredberg continue à défendre son compatriote, Ludo Vandewalle pense qu'il peut y avoir du changement au vu de la tournure des événements les dernières semaines.
Selon le chef des sports du Nieuwsblad, l'intention de Vandenhaute est de dresser le bilan du duo Riemer - Fredberg et de prendre les décisions qui s'imposent, qu'elles aillent dans un sens ou dans l'autre.