C'est par un mea culpa que Domenico Tedesco a lancé le rassemblement des Diables Rouges.
Une attitude qui a évidemment été soulignée par tout le monde. Une initiative qui n'en est pas vraiment une ? "Le sélectionneur national a radicalement changé de discours en deux mois. Il reconnaît aujourd’hui son échec personnel, sans doute après avoir été rappelé à l’ordre par le Comité d’évaluation", déclare Philippe Albert à Sudinfo.
"Ca survient trop tardivement"
"C’est honnête de sa part d’effectuer son mea culpa, mais celui-ci survient trop tardivement. J’aurais aimé que Tedesco revienne les pieds sur terre pendant l’Euro, sans attendre l’échéance de la Nations League", ajoute l'ancien Diable Rouge.
Pour Albert, Tedesco n'a peut-être pas pris la mesure du public à qui il avait affaire : "Il s’est rendu compte, mais un peu tard, que la Belgique possédait un public de connaisseurs, que les éditorialistes de la presse belge qui ont l’habitude de donner le ton n’en étaient pas à leur première crise en équipe nationale que les consultants pouvaient légitimer leur avis sur la base d’une carrière plus que décente."
"Il a travaillé avec des oeillères"
"Tout cela pour dire que la critique aurait pu – et même dû – nourrir la réflexion du coach fédéral là où il a travaillé avec des œillères en Allemagne. A son initiative ou sous influence, lui seul le sait. Mais j’ai mon idée sur la question"n dit-il encore.
"Au sortir de cet Euro gâché, on verra si la faute avouée de Tedesco sera pardonnée par les supporters qui, tout comme moi, ne savent pas trop qui attendre de cette Nations League. Si ce n’est une période d’essais au seuil d’une nouvelle étape dans le processus de régénération de l’équipe nationale", conclut Albert.