Verhaeghe en fait-il de trop ? "C'est mauvais pour Hayen"

Dimanche après-midi, le Club de Bruges recevra l'Antwerp et la pression est grande sur ce match. Les champions nationaux doivent en effet réagir le plus rapidement possible après le décevant 1 sur 9. Car la nervosité du président Bart Verhaeghe semble déjà s'accroître.

Les Blauw and Zwart étaient de loin l'équipe la plus performante du football belge au cours de la dernière décennie. Mais lors des deux dernières saisons, le club de Bruges n'a pas répondu aux attentes qu'il s'était fixées. Cependant, le retournement de situation semble avoir commencé au début des derniers Play-Offs.

En effet, après le licenciement de l'entraîneur Ronny Deila et la nomination de Nicky Hayen pour le remplacer, le Club a réalisé une remontée incroyable. Les Brugeois sont passés de la quatrième à la première place. Ils voulaient continuer sur cette lancée au début de la nouvelle saison mais pour l'instant, c'est loin d'être le cas.

Verhaeghe se rend 3 fois dans le vestiaire

En effet, les champions nationaux se sont inclinés d'emblée en Super Coupe, puis n'ont obtenu qu'un point sur neuf en championnat. Le club se retrouve même dans la zone de relégation. Et cela ne plaît manifestement pas à Verhaeghe. Selon le journal Het Laatste Nieuws, le président s'est rendu à trois reprises dans les vestiaires pour rappeler aux joueurs et aux entraîneurs leurs devoirs.

L'analyste Peter Vandenbempt pense toutefois que l'approche de Verhaeghe n'est pas une bonne chose pour Hayen. « Selon le journal, Verhaeghe s'est déjà rendu mécontent dans le vestiaire à trois (!) reprises après le match. C'est peut-être l'un des 'outils', mais c'est surtout mauvais pour l'autorité de l'entraîneur. Le dosage est le message, tout comme le fait de rester calme », ajoute Het Nieuwsblad.

L'importance du coach minimisée

D'ailleurs, Verhaeghe ne semble pas accorder trop d'importance à l'entraîneur. Il a toujours affirmé que la structure mise en place par le Club et les outils qu'il fournit devraient suffire à la réussite de n'importe quel entraîneur. « Lorsque Philippe Clément est devenu champion, il a également fait des déclarations dont on pouvait déduire que le Club de Bruges était si bien structuré que l'entraîneur n'avait pas beaucoup d'importance. Ce qui s'est avéré faux dans les années qui ont suivi », a déclaré Vandenbempt.