Les Diables Rouges n'ont pas été bien accueillis par les supporters après le match nul 0-0 contre l'Ukraine. Une deuxième place dans le groupe E a permis d'assurer la qualification pour le tour suivant. Mais les Diables ont hérité de la France au second tour.
Si la Belgique avait remporté le groupe, elle se serait retrouvée dans la moitié de tableau la plus facile. C'est en partie pour cette raison que la déception des supporters a été si grande. Le sélectionneur national Domenico Tedesco n'avait pas l'air de vouloir gagner.
Concerts de sifflets
Après le coup de sifflet final, les joueurs belges ont été sifflés par leurs propres supporters. Filip Joos n'a pas compris la réaction des supporters. "Non, je n'ai pas très bien compris. Tout d'abord, je ne suis pas du tout d'accord avec le manque d'engagement", cite Sporza.
Joos a constaté que l'Ukraine était l'adversaire le plus fort du groupe. "Vous avez la possibilité d'être premier, ce qui est tentant en raison de la moitié du tableau. D'un autre côté, il y a la peur d'être éliminé. Et au fur et à mesure que le match avance, on s'aperçoit que l'Ukraine est le meilleur adversaire des trois du groupe".
Les Ukrainiens sont également mieux entrés dans le match. "C'est donc très humain que De Bruyne n'ait pas eu la réaction idéale après avoir couru 11 km sous la chaleur. Je comprends le capitaine, il est heureusement encore fâché d'une telle réaction du public. Mais cela ne doit pas durer, car les gens aiment le voir jouer au football".
Pas de point de rupture
Selon Joos, il n'y a pas eu de rupture entre les supporters et les Diables Rouges. Le commentateur a sorti une anecdote pour le prouver. "J'ai rencontré des supporters sur le chemin du retour. Ils espéraient que je puisse dire aux Diables qu'ils étaient désolés. Ce n'était pas quelques groupes, mais plusieurs. Je pense qu'il y a eu une réaction excessive des deux côtés".