À Anderlecht, le trente-cinquième titre de l'histoire se rapproche.Mais pour les Mauves, ce n'est pas encore dans la poche.
Il faudra d'abord l'emporter contre le Club de Bruges dans le topper.Une rencontre pour laquelle l'entrejeu bruxellois pourrait poser problème. "Comment Riemer va s’en sortir avec son milieu de terrain ?", s'interroge un Nordin Jbari qui rappelle la suspension de Delaney.
"Comment Riemer va-t-il s'en sortir ?"
"L’entrejeu manque de créativité", note encore l'ancien attaquant. Ce à quoi Thomas Chatelle ajoute : "Cela manque de variation au niveau offensif. Si j’étais Bruges, je presserais haut. La défense d’Anderlecht, à l’exception de Schmeichel, peut vite paniquer quand elle est sous pression", dit-il.
Pour l'un comme pour l'autre, c'est du côté des joueurs danois que tout se jouera : "Quand on pense au réalisme anderlechtois, on pense automatiquement à Dreyer et Dolberg", déclare Chatelle. "Dreyer, même s’il ne touche pas de ballon, il est capable à tout moment de marquer, de donner une passe ou d’accélérer le jeu. Et Dolberg marque très facilement", ajoute Jbari.
Du côté de Bruges aussi, c'est un Danois qui sera au centre de toutes les attentions, Skov Olsen. "Il y a aussi Vanaken et Jutgla qui, repositionné en neuf, pourrait surprendre pas mal de monde contre Anderlecht. Il peut faire mal à la défense anderlechtoise", concluent-ils.
C'est désormais aux coachs de prendre les bonnes décisions pour un des matchs les plus attendus de la saison.