En général, les présidents de clubs de football se mettent un peu en retrait vis-à-vis de leurs joueurs. Mais Bruno Venanzi est différent. Il est même très proche d'un de ses poulains.
Malgré des résultats en dents de scie, Bruno Venanzi ne subit pas énormément de critiques. Beaucoup moins que Roland Duchâtelet, en tous cas. C'est sans doute en raison de sa personnalité : humble et bosseur.
Paul-José Mpoku confirme que son président est une personne agréable à côtoyer. Il leur arrive même de parler d'autre chose que de football.
"Bruno, c'est mon gars ! Il arrive qu'on discute souvent d'autres choses que de football, on peut parler de la famille, de la vie. C'est quelqu'un de très simple, à l'écoute. J'en parlais récemment avec Luyindama et Bokadi qui, eux, me disaient qu'au Congo, quand t'es quelqu'un, tu marches la tête haute, le buste droit alors que notre président c'est quelqu'un de discret qui ne cherche pas à se mettre en avant. Au contraire. Mais il est occupé à faire les choses de façon réfléchie, peut-être pas aussi vite que ce que les gens voudraient mais c'est quelqu'un de stratégique, qui a un plan. Mais il faut aussi se rappeler des critiques que Duchâtelet a subies, c'est un poste très compliqué. Quand t'es en première ligne, on va toujours te critiquer. Mais il ne va pas changer de vision pour autant. Et c'est une force", a expliqué Mpoku à Sport/Foot Magazine.
Le vote: Un président peut-il entretenir une telle relation avec un joueur ?