Dimanche soir au Lotto Park, Anderlecht a réussi à décrocher sa première victoire contre l'Union Saint-Gilloise depuis son retour dans l'élite du football belge.
Une victoire décrochée à dix contre onze après l'exclusion de Zeno Debast pour un coup de coude sur Gustaf Nilsson. Au coup de sifflet final, Brian Riemer explosait donc de joie, une attitude que ne comprend pas Philippe Albert.
"Quand il sera champion..."
"Il se met énormément de pression en agissant de la sorte, a réagi. Il reste beaucoup de matchs à jouer, et les résultats sont là, mais le niveau n'est pas vraiment de haute qualité", a décalré l'ancien Mauve sur le plateau de 'La Tribune".
"Il faut être un peu modéré dans ces circonstances je trouve : lors des défaites contre Courtrai, lors de la dernière journée de la phase classique, et à Bruges la semaine dernière, il était rentré directement aux vestiaires", ajoute-t-il.
Un avis que ne partage pas Stephan Streker : "Je ne vois pas où est le problème, il n'est pas en train de triompher comme s'il avait gagné le titre. Il vit l'instant présent au maximum au terme d'un match important, je suis certain qu'il est déjà très concentré sur les échéances à venir."
"En quoi se met-il la pression en exprimant une joie légitime après avoir battu l'Union, ce qui n'était plus arrivé depuis des siècles, à 10 contre 11 ? On lui reproche d'être trop joyeux alors qu'ils sont pour la première fois en tête du championnat... Il devrait dire qu'ils ne sont nulle part ?", se demande le chroniqueur.
Et Philippe Albert de rétorquer : "Ils ne sont nulle part, justement ! Ils sont en tête, mais ils n'ont encore rien gagné du tout. Quand il sera champion, il pourra faire ce qu'il voudra."