Il y a un an, la saison du RSC Anderlecht était déjà terminée après le championnat régulier. Aujourd'hui, le club le plus titré de Belgique est à nouveau en pleine compétition pour le titre national. Du bon travail, donc, de la part de Brian Riemer.
Pourtant, des points d'interrogation subsistent derrière l'entraîneur danois. Pendant la Coupe du monde 2022, une autre révolution sportive a été lancée au RSCA. Le club a nommé le relativement inconnu Jesper Fredberg au poste de "CEO Sports".
Ce dernier a à son tour nommé son compatriote Riemer au poste d'entraîneur principal. Il s'agit là d'un risque considérable. En effet, jusqu'à présent, il n'avait guère d'expérience en tant qu'entraîneur principal.
Riemer avait surtout travaillé dans l'ombre. D'abord au FC Copenhague, puis comme entraîneur adjoint à Brentford. Logiquement, les doutes quant à sa nomination au poste de T1 ont longtemps prévalu.
D'ailleurs, lors de ses premiers mois au RSCA, il n'a pas été très bon tactiquement et les résultats ont été décevants, alors que son discours était trop positif. Il a souvent été décrit comme la marionnette de Fredberg. Mais entre-temps, Riemer a formé une équipe solide et s'est révélé être un bon gestionnaire. Les résultats sont donc là aussi.
Mais pour beaucoup, ces résultats sont principalement dus à l'importante injection de qualité effectuée lors du mercato d'été.
"Mais il ne faut pas non plus enlever trop de crédit à Riemer. Je n'en ferais pas le plus grand entraîneur, mais présenter les choses comme s'il n'y était pour rien n'est pas correct non plus", estime l'analyste Franky Van der Elst dans Het Nieuwsblad.
Sauvage sur la ligne de touche
Au cours de ses premiers mois au Lotto Park, Riemer s'est montré plutôt humble, mais cela a changé depuis. Aujourd'hui, il se déchaîne sur les lignes de touche. Et il se dispute régulièrement avec les entraîneurs de ses adversaires, comme Hein Vanhaezebrouck, Mark van Bommel, Wouter Vrancken, ... .
Van der Elst émet des réserves sur ce comportement. "Qui s'assoit en criant, ce n'est vraiment pas normal. Quand je m'assois sur mon siège, je me dis déjà : calme-toi. Et pour l'entraîneur de l'équipe adverse ... . Soit Riemer n'en est pas conscient, soit il s'en moque. Riemer doit surtout veiller à se faire des amis à Anderlecht".