Pour l'Union Saint-Gilloise, la phase classique s'est terminée avec un match nul à l'Antwerp (1-1). Des Bruxellois qui vont entamer les playoffs avec un avantage de trois points (avec la règle de l'arrondi) sur son voisin anderlechtois.
Pour Anthony Moris, au-delà des décisions arbitrales contestables, l'Union aurait toutefois pu aller chercher mieux : "Je trouve dommage qu’on ne joue qu’une demi-heure. On s’est vraiment libéré, on a senti qu’il y avait la possibilité de faire quelque chose. En première mi-temps, on était bien en place défensivement. On n’a pas laissé beaucoup d’occasions à l’Antwerp. Mais sur les sorties de balles, on perdait trop vite le ballon. Plus le match avançait, plus on sentait que physiquement on était supérieur", déclare le gardien à la RTBF.
"Une grande différence"
En ce qui concerne les playoffs, Moris déclare : "On a l’habitude. On a testé les deux formules. Être devant et derrière. Je retiens surtout que c’était une belle phase classique. Au début de saison, peu de personnes nous voyaient où nous sommes. Aujourd’hui, on a prouvé que pendant les playoffs, cela ne dépendra que de nous et de notre façon de jouer."
Et si l'Union aura connu une saison chargée, il y a une différence par rapport à la saison dernière : "La fatigue commence à s’installer. Même si la grande différence par rapport à l’an dernier, c’est qu’il y a eu des rotations. Tout le monde a eu du temps de jeu, notamment jeudi en Coupe d’Europe. C’est le meilleur moyen de garder tout le groupe concerné et de ne pas craindre l’absence de l’un ou l’autre. On a joué sans quasi tout le monde cette saison. On a confiance en tout le monde. C’est une des grandes forces de l’Union cette saison."