Sauf décision contraire du TAS, le match entre Anderlecht et le KRC Genk sera bientôt rejoué. C'est pourquoi, lors de l'audience de vendredi à huis clos, les deux parties ont à nouveau plaidé avec ardeur. Après les débats, tout commentaire a été refusé, mais Jochem Martens a fait la lumière sur cette affaire. L'avocat des Limbourgeois a révélé une partie de la stratégie qu'il comptait mettre en œuvre.
Il a affirmé qu'il n'est pas question d'un "dangereux précédent", comme l'entraîneur d'Anderlecht Brian Riemer et de nombreux observateurs qualifient la décision du Conseil de discipline. Et encore moins d'ouvrir la "boîte de Pandore".
"Ce n'est que le troisième cas en près de 20 ans, à chaque fois pour les mêmes raisons. De plus, l'UEFA et la FIFA ont déjà rendu des décisions similaires à l'époque", explique-t-il en citant deux exemples datant de 2005 et 2015 comme principal contre-argument.
La boîte de Pandore
Le match de qualification pour le Championnat d'Europe féminin entre l'Angleterre et la Norvège U19 et le match de qualification pour la Coupe du monde entre le Bahreïn et l'Ouzbékistan ont dû être (partiellement) rejoués à l'époque après une violation similaire des règles par l'arbitre.
"Cela s'est donc déjà produit sans ouvrir la boîte de Pandore. Nous sommes donc d'avis que le match doit être rejoué", conclut Martens. Mardi, nous saurons si le TAS, qui ne créerait donc pas d'unicité, suit également ce raisonnement.