Samedi soir, c'est un Pep Guardiola agacé qui se présentait à la conférence de presse après la victoire de Manchester City à Bournemouth.
Heureux d'avoir pu engranger trois points importants dans la lutte pour le titre, l'Espagnol évoquait de nouveau un sujet qui est déjà revenu souvent, celui de l'enchainement des rencontres et du rythme toujours plus effréné. Particulièrement pour les Citizens, qui vont disputer pas moins de six matchs en dix-huit jours seulement.
"Mes joueurs sont des surhommes"
"Cela fait six matches en dix-huit jours. Merci beaucoup pour le calendrier", déplorait Guardiola. "Les gens disent : 'Ils gagnent beaucoup d'argent'. Mais c'est trop de matchs, beaucoup trop. Mais bon... c'est comme ça."
Guardiola semblait accepter cet état de fait avec un certain fatalisme, conscient qu'il ne peut pas faire grand chose sinon préparer au mieux ses joueurs pour prester au plus haut niveau, quelle que soit la compétition : "Les affaires doivent continuer. Mais j'aime mes joueurs, ce sont des surhommes. Ils jouent tous les trois jours. Nous jouons plus de matchs que n'importe quelle autre équipe. Nos supporters doivent être très fiers d'eux."
Avec le triplé de la saison dernière et la victoire en Ligue des Champions, City a ajouté des matchs de Coupe du Monde des clubs à son calendrier déjà très chargé. En lice pour faire au moins aussi bien que la saison dernère, le club sait donc qu'il y a un pris à payer et que la tendance ne va pas s'inverser, que du contraire.