Ce dimanche à l'Union Saint-Gilloise, le Standard a subi la onzième défaite de la saison. Les Rouches ont cependant montré de belles choses.
Le manque d'efficacité était toutefois de nouveau au rendez-vous. Dansces conditions, difficile de revendiquer quelque chose. Quand on demande à Leko si son équipe pouvait revendiquer la victoire, il répondait : "Non, car l’Union est parvenue à terminer ses actions. Elle mérite donc sa victoire. En seconde période, nous avions le contrôle des débats ce qui est amusant. Intéressant. Gratifiant. Toutefois, le football ne te demande pas d’être beau, il convient d’avoir un esprit de tueur et de mettre l’intensité nécessaire pour fouetter les filets. Je suis donc déçu à ce niveau."
"Ne pas tergiverser"
Un Ivan Leko éneervé par la situation du penalty ? "Non car cee n’est pas cela qui doit primer, surtout quand tu es l’entraîneur. Ce qui m’importe, c’est de comprendre pourquoi mes joueurs n’ont pas eu le même 'push' durant les nonante minutes. Nous avons trop joué par instants et non avec constance", disait Leko.
"Le Standard est une équipe née pour gagner des choses et en ce moment, il n’y parvient pas. C’est donc sur cet aspect que je focalise mon énergie, pas sur l’arbitrage ou les éventuelles discussions qui en découlent. Est-ce que nous pouvons parler d’une 'clear error' ? Je ne sais pas et il est hors de question que cela puisse servir d’excuse", de poursuivre le technicien croate.
Quant aux solutions pour inverser la tendance actuelle, Leko répond : "Avec plus de passion et d’envie dans tout ce que nous entreprenons. L’Union est un adversaire solide, avec des éléments qui connaissent tous les plans établis. Le A, le B puis le C, sans que l’ensemble ne se disloque. De notre côté, nous tâtonnons par moments, non seulement parce que les résultats ne suivent pas mais aussi à cause du fait que notre dynamique n’est pas bonne. Nos trois dernières défaites l’ont été avec un but d’écart, cela prouve aussi que nous ne sommes pas loin. Arrêter de donner des occasions faciles et ne pas tergiverser au moment de finir les nôtres, tel est notre travail dans les jours à venir."