Le weekend dernier, le derby bruxellois entre Anderlecht et l'Union Saint-Gilloise a dû être interrompu pendant une dizaine de minutes en raison notamment de jets de gobelets.
À la suite de la rencontre, la police était la cible de nombreuses critiques, notamment concernant la présence supposée d'interdits de stade dans les travées du Lotto Park.
"Qu'on me fournisse les preuves"
Le commissaire de la zone Bruxelles-Midi, Philippe Boucar, réagit à ces accusations. "On dit qu’il y avait des interdits de stade parmi les 1.000 supporters du Sporting à l’Union, mais c’est faux. On discrédite l’excellent travail des spotters, grâce à qui le match n’a pas dû être arrêté définitivement. Si on prétend qu’il y avait des interdits de stade, qu’on me fournisse des preuves. Il n’y en a pas", déclare-t-il à L'Avenir.
Quant au fait de ne pas avoir fait reculé les supporters de trente mètres, Boucar explique : "De un, cela signifierait que les tribunes inférieures de tous les stades de Belgique devraient être vides. De deux : une mesure pareille doit être prise par le club et exécuté par les stewards : c’est le club qui est l’organisateur du match. Et de trois : la plateforme derrière le but de l’Union doit servir de voie d’évacuation et ne peut donc pas être supprimée."
Reste désormais à voir si tout se passera dans le calme lors de la rencontre entre l'Union Saint-Gilloise et le RWDM ce mercredi. Des incidents sont à craindre et la police sera évidemment plus que jamais sur ses gardes afin de les empêcher.