Après la trêve hivernale, le retour à la compétition se profile en Belgique. C'est avec la Coupe de Belgique qu'il va se faire.
Une compétition qui verra s'opposer l'Union Saint-Gilloise et Anderlecht. Les deux voisins bruxellois qui occupent pour le moment les deux premières places du classement et qui savent qu'en championnat comme en Coupe, il n'y aura qu'un vainqueur.
"L'avantage va à l'Union"
Pour Alexandre Czerniatynski, qui a évolué à Anderlecht en tant que joueur et à l'Union Saint-Gilloise en tant que coach, il y aura un favori dans ce duel au sommet : "Plus je jouais, mieux je me sentais. Ce sont toujours des duels spéciaux, avec des surprises. Sur papier, l’avantage va à l’Union qui est au top depuis plus de deux ans. Le fait d’évoluer à domicile est un autre avantage. Mais le Sporting encaisse très peu", dit-il à Sudinfo.
Plus mésuré, Daniel Renders, l'ancien adjoint de Jacobs à Anderlecht, déclare : "Ils profiteront de leur terrain et de leur public, mais c’est tout. Au niveau qualitatif et en termes de performances, les deux sont égaux. L’Union a des éléments offensifs qui font la différence, met un énorme pressing sur l’adversaire et ne se trompe pas dans ses coaches. On s’attendait à la voir dans le milieu de classement, après avoir perdu d’excellents joueurs, mais elle étonne tout le monde en tête. Sa direction sent le football."
Pour Czernia, un élément qui pourrait faire la différence, c'est la série de victoires de l'Union face à Anderlecht. Sept victoires d'affilée qui trotteront dans les esprits : "Pour un club comme Anderlecht, ça fait beaucoup », souligne Alex Czerniatynski. « L’Union est sa bête noire, mais en tant que professionnel, tu dois passer au-dessus de ça. La première phrase du coach doit être de changer les statistiques. Stopper cette série doit être une motivation supplémentaire", explique-t-il.